Dans cette section, vous trouverez le Code pénal du Mali ainsi que du Code de procédure pénale, en plus d’autres lois nationales incluant des dispositions pénales, de la doctrine, des rapports, des arrêts de la Cour suprême et de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que plusieurs conventions internationales concernant le droit pénal international.
Les droits humains sont des droits fondamentaux, universels et inaliénables, qui garantissent à chaque individu, sans distinction, le respect de sa dignité, de sa liberté et de son bien-être.
Le Mali fait face à des défis majeurs en matière de protection des droits humains, notamment en raison de la présence de groupes armés et de violences qui affectent gravement les populations civiles. Cette situation met en lumière la nécessité d'une législation renforcée et d'une application rigoureuse des conventions internationales en matière de droits humains pour lutter contre les violations graves telles que la torture, les exécutions sommaires, les déplacements forcés, et les violences sexuelles. Des efforts supplémentaires sont requis pour garantir que les droits des individus soient respectés, particulièrement dans les zones touchées par les conflits, afin de protéger les populations vulnérables et de promouvoir une culture de justice et de dignité pour tous.
Cette jurisprudence de la Cour confirme que toute détention devenue sans base légale, même après la fin d’une procédure, constitue une violation autonome du droit à la liberté. De même; elle admet que le principe de réparation doit être proportionné, et que le demandeur doit apporter des éléments objectifs d’évaluation. Il en résulte que la Cour met en garde les États de la CEDEAO contre la détention provisoire prolongée et les procès politiquement motivés, considérés comme contraires aux instruments régionaux de protection des droits.
Voir la ressourceA travers cet arrêt, la Cour réaffirme l'obligation positive des États consistant à protéger les citoyen.ne.s contre les violations de leurs droits fondamentaux et de garantir l’accès à une justice effective. Sur cette lancée, elle conclut que le fait d'organiser des élections dans un climat de haute tension sociale sans aucune garantie de protection de l’ordre public, des populations et des requérants constitue une violation de ses obligations de protection, de sûreté et de sécurité sociales. Elle renchérit en précisant que cette responsabilité de l'État se caractérise davantage par le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire dans la gestion du dossier des requérants en privant ces derniers de leur droit à un recours effectif et utile ainsi qu’à un procès équitable.
Voir la ressourceLa Cour a rappelé que l’État, même lorsqu’il n’est pas l’auteur direct d’une violation, a l’obligation positive de protéger les droits fondamentaux garantis par la Charte africaine. Elle conclut la responsabilité de l'Etat malien en raison du défaut de diligence des autorités judiciaires malgré les plaintes de la requérante et conclut le manquement de l'Etat à son obligation de protection de la famille et de la femme
Voir la ressourceLa Cour rappelle que le droit à la propriété, tel que garanti par l’article 14 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) – et applicable aux États membres de la CEDEAO – exige que toute expropriation ou acquisition forcée soit menée selon la loi, pour un motif d’intérêt public, avec notification préalable, et assortie d’une juste compensation. La Cour a estimé que le Mali n’avait pas respecté ces garanties en réattribuant les terrains sans que les requérants aient reçu de notification ou d’opportunité de présenter leur recours et qu'aucune compensation ou indemnité juste et préalable n’a été versée avant ou immédiatement après l’aliénation des biens des requérants. Par conséquent, la Cour a conclu la violation par l’État du Mali de l’article 14 de la Charte africaine consacrant le droit à la propriété
Voir la ressourceLa Cour enseigne que le droit à la défense , notamment l'assistance d'un.e avocat.e fait partie intégrante du droit à un procès équitable. Elle établit que le fait d'interroger les requérants au Cour de l'enquête préliminaire sans leur accorder le droit à un.e avocat.e constituait une violation de ce droit. En outre, la Cour établit que le e changement de statut (de témoin à suspect) sans que les requérants aient été informés ou dûment assistés, et sans les garanties procédurales adéquates, viole la présomption d’innocence. En conséquence, la Cour conclut la violation de l'article 7 de la Charte africaine et de l'article 14 du PIDCP par l'Etat malien
Voir la ressourceLes Principes directeurs africains relatifs aux droits de l'homme de tous les migrants ont été adopté par la Commission africaine des droits de l'homme lors de sa 75ème session ordinaire à Addis Ababa (03 au 23 mai 2023).Les institutions de l'Union africaine et les États membres ont reconnu que les migrants apportent des contributions particulières à leurs communautés et à notre continent. Ces principes directeurs contiennent des « notes explicatives » qui orientent le lecteur vers la source textuelle sur laquelle ils se fondent. Ils fournissent donc un ensemble de trente huit principes.
Voir la ressourceCe document a été réalisé dans le cadre du projet « Appui à la justice et la paix au Mali » (JUPAX, ou le projet) réalisé par Avocats sans frontières Canada (ASF Canada) en collaboration avec plusieurs partenaires maliens.
Voir la ressourceLa présente publication offre aux autorités publiques, aux personnels char gés des droits de l’homme et de l’action humanitaire, et aux autres parties prenantes une analyse juridique approfondie de l’application du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire en vue de la protection des personnes pendant les conflits armés, ainsi que des orientations pratiques.
Voir la ressourceL’objet de la présente Observation générale est de fournir une interprétation faisant autorité sur la portée et le contenu du droit à réparation des victimes de torture et autres mauvais traitements dans des contextes spécifiques pertinents au continent africain. Elle fournit également des orientations aux États parties à la Charte africaine et aux autres acteurs, notamment les institutions nationales des droits de l’homme (INDH) et les Organisations de la société civile (OSC), sur les modalités d’application et le suivi du droit à réparation des victimes de torture et autres mauvais traitements, en droit et dans la pratique.
Voir la ressourcePar le présent rapport, ASFC espère contribuer aux débats en cours au Mali sur la question de la réparation des victimes en s’appuyant, lorsque cela s’avère pertinent, sur les résultats du rapport de consultation d’ASFC et ainsi assurer que la voix des victimes soit prise en compte. Le présent document explique les raisons pour lesquelles l’État malien devrait mettre sur pied un PNR, en rappelant au passage les obligations juridiques internationales du Mali en la matière. Par la suite, ce rapport propose des pistes de réflexion et de solutions, en s’inspirant des expériences d’autres États, en vue de la pleine réalisation du droit des victimes maliennes à la réparation, par voie d’un PNR adapté au contexte socio-économique du Mali et intégrant les questions de genre
Voir la ressourceToutes les ressources du droit de la famille
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10 résultats
Loi N°2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la Cybercriminalité
21/09/2024
La Loi N°2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité au Mali établit un cadre juridique pour prévenir, détecter et sanctionner les infractions commises via les technologies de l'information et de la communication, en particulier les attaques contre les systèmes informatiques, la fraude en ligne, et la protection des données, afin de renforcer la sécurité numérique et protéger les utilisateurs contre les cybercrimes.
Arrêté n° 01-1684/MPFEF-SG du 19 juillet 2001 Portant création d’une commission Nationale permanente de suivi de l’accord de coopération Mali-Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le trafic transfrontalier des enfants
21/09/2024
L'Arrêté n° 01-1684/MPFEF-SG du 19 juillet 2001 porte création d'une Commission nationale permanente de suivi de l'accord de coopération entre le Mali et la Côte d'Ivoire pour la lutte contre le trafic transfrontalier des enfants. Cette commission a pour mission de coordonner et de suivre les actions visant à prévenir et combattre le trafic des enfants entre les deux pays, en assurant la protection et la réhabilitation des victimes, ainsi que la collaboration entre les autorités compétentes.
Loi relative aux défenseurs des droits de l’Homme
21/09/2024
La loi relative aux défenseurs des droits de l’Homme vise à reconnaître, protéger et promouvoir le travail des individus et des organisations qui œuvrent pour la défense des droits humains, en garantissant leur sécurité, leur liberté d'expression, ainsi que leur protection contre toute forme de menace, intimidation ou représailles liées à leurs activités.
Protocole au traité instituant la communauté économique africaine, relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement
21/09/2024
Le Protocole au traité instituant la Communauté économique africaine, relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement, adopté par l'Union africaine, vise à promouvoir l'intégration africaine en permettant aux citoyens des États membres de circuler librement, de résider et de s'établir dans tout pays membre, tout en facilitant l'accès à l'emploi, aux opportunités économiques et à une meilleure coopération entre les nations africaines.
Ismaila Haidara & Autres c. Etat du Mali
21/09/2024
L'affaire Ismaila Haidara & Autres c. État du Mali concerne une plainte déposée contre l'État malien par Ismaila Haidara et d'autres requérants, généralement dans le cadre de violations présumées de droits ou d'actes illégaux commis par l'État ou ses agents.
Hamma Hiya & 1 Autre C/ Republique du Mali
21/09/2024
L'affaire Hamma Hiya & 1 Autre c. République du Mali concerne probablement une plainte portée par Hamma Hiya et un co-requérant contre l'État malien. Ce type d'affaire pourrait impliquer des allégations de violations de droits humains, des atteintes aux libertés fondamentales ou des litiges civils ou pénaux impliquant des actions de l'État ou ses représentants.
Affaire n° ecw/ccj/app/35/17 Aminata Diantou Diane contre Republique du Mali
21/09/2024
L'affaire n° ECW/CCJ/APP/35/17, Aminata Diantou Diane contre République du Mali, est un cas porté devant la Cour de Justice de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest). Il s'agit d'un contentieux dans lequel Aminata Diantou Diane, la requérante, a déposé une plainte contre la République du Mali.
Idrissa Sidiki MAIGA C/ Etat du Mali
21/09/2024
L'affaire Idrissa Sidiki MAIGA c. État du Mali implique une plainte déposée par Idrissa Sidiki Maiga contre la République du Mali.
La Société du Pont de KAYES C/ La République du Mali
21/09/2024
L'affaire La Société du Pont de KAYES c. La République du Mali semble impliquer un litige entre une entité privée, probablement une entreprise ou une société liée à un projet de construction ou de gestion du pont de Kayes, et l'État malien. Ce type d'affaire peut concerner des questions contractuelles, des différends liés à des infrastructures publiques, ou des revendications financières, comme des compensations ou des obligations non remplies de la part de l'État.
Les héritiers de feue Aïssata Cissé et feu Hama Touré & 10 Autres C/ La République du Mali
21/09/2024
L'affaire Les héritiers de feue Aïssata Cissé et feu Hama Touré & 10 Autres c. La République du Mali semble impliquer un groupe de plaignants, les héritiers de feue Aïssata Cissé et de feu Hama Touré, ainsi que dix autres personnes, contre l'État malien. Ce type de litige pourrait concerner des droits successoraux, des revendications foncières, ou des compensations financières, souvent en lien avec des biens ou des droits détenus par les défunts.
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